1. Anatomie externe (partie visible)

• Glande du clitoris : Petite protubérance située à la jonction supérieure des petites lèvres, sous le capuchon clitoridien (repli de peau qui le protège).
• Taille et forme : La glande mesure généralement entre 5 et 10 mm de diamètre, mais sa taille varie selon les individus. Elle est très sensible grâce à ses nombreux récepteurs nerveux (environ 8 000 terminaisons nerveuses, soit deux fois plus que le gland du pénis).Anatomie interne (partie non visible)

2. Le clitoris est en réalité un organe bien plus étendu que sa partie externe :

• Corps du clitoris : Deux corps caverneux (tissus érectiles) qui s’étendent en profondeur de chaque côté du vagin, sur environ 7 à 10 cm. Ils se remplissent de sang lors de l’excitation, provoquant une érection.
• Bulbes du vestibule : Situés de part et d’autre de l’entrée vaginale, ils s’engorgent aussi de sang pendant l’excitation et contribuent à la sensation de plaisir.
• Racines : Les corps caverneux se prolongent en interne vers les os du bassin, formant une structure en “V” inversé.

3. Fonction et sensibilité

• Rôle : Le clitoris est le principal organe du plaisir sexuel féminin. Il n’a pas de fonction reproductive directe, mais joue un rôle clé dans l’orgasme.
• Sensibilité : La glande et les corps caverneux sont extrêmement sensibles à la stimulation tactile, thermique et vibratoire.

4. Schéma mental pour visualiser

Imagines un iceberg :

• La partie visible (glande) est la pointe.
• La partie immergée (corps, bulbes, racines) est bien plus grande et s’étend en profondeur autour du vagin.

Voici plusieurs sources fiables où tu peux trouver des illustrations gratuites et précises de l’anatomie du clitoris :

Clitothèque / Gang du Clito : Ce site propose des fiches anatomiques détaillées du clitoris, de la vulve et des seins, disponibles en téléchargement gratuit au format PDF. Les illustrations sont conçues pour l’éducation sexuelle et sont disponibles en français, anglais et allemand. clitotheque.org

e-Anatomy : Ce site médical propose un atlas d’anatomie du pelvis féminin, incluant 101 illustrations légendées du système génital féminin, dont le clitoris. Certaines illustrations sont accessibles gratuitement, mais le site est surtout destiné aux professionnels de santé. imaios.com

Docdeclic : Tu y trouveras des planches anatomiques médicales sur le clitoris, idéales pour l’éducation du patient ou un projet pédagogique. Certaines illustrations sont gratuites ou disponibles en version d’essai. docdeclic.fr

Pourquoi c’est important ?
La contraception et la protection, c’est vraiment essentiel pour avoir une vie sexuelle épanouie et en toute sécurité. Elles t’aident à éviter une grossesse non désirée et à te protéger des infections sexuellement transmissibles (IST). Mais c’est aussi un moyen de prendre soin de ta santé sexuelle et de ton corps.

Les différentes méthodes de contraception : comment choisir celle qui te correspond ?
Il y a pas mal de méthodes de contraception, et il n’y en a pas une meilleure que l’autre. Ça dépend vraiment de tes besoins, de ton corps, et aussi de ton mode de vie. Voici les options les plus courantes :

1. La pilule contraceptive
Comment ça marche ? Elle empêche l’ovulation et modifie la muqueuse du col de l’utérus pour éviter une grossesse.

• Les avantages ? C’est facile à prendre tous les jours, et elle aide même à réguler tes règles.
• Les inconvénients ? Il faut s’en rappeler chaque jour, à la même heure. Et bien sûr, elle ne protège pas contre les IST.

2. Le préservatif (masculin et féminin)
Comment ça marche ? C’est une barrière physique qui empêche le spermatozoïde d’atteindre l’utérus.

• Les avantages ? Il protège des IST et des grossesses non désirées, et c’est super facile à utiliser.
• Les inconvénients ? Il peut se déchirer ou glisser si tu ne l’utilises pas correctement. Et n’oublie pas de vérifier la date de péremption !

3. Le stérilet (DIU)
Comment ça marche ? C’est un petit dispositif en cuivre ou hormonal, placé dans l’utérus par un professionnel de santé, qui empêche la grossesse.

• Les avantages ? Une fois mis en place, il peut durer de 5 à 10 ans ! Super pratique.
• Les inconvénients ? Ça nécessite une visite chez le médecin, et il peut rendre les règles un peu plus abondantes au début, selon les personnes.

4. L'implant contraceptif
Comment ça marche ? C’est une petite tige qu’on insère sous la peau du bras, et qui libère des hormones pour empêcher l’ovulation.

• Les avantages ? Discret, super efficace pendant 3 ans.
• Les inconvénients ? Il peut causer des saignements irréguliers ou des changements d’humeur, et il faut aller chez le médecin pour l'implanter.

5. Les contraceptifs injectables
Comment ça marche ? C’est une injection d’hormones qui bloque l’ovulation. Elle se fait tous les 3 mois.

• Les avantages ? C’est pratique, tu n’as pas à y penser tous les jours.
• Les inconvénients ? Pas de protection contre les IST, et certains peuvent avoir des effets secondaires comme des saignements irréguliers.

6. Les méthodes naturelles
Comment ça marche ? Tu observes ton corps pour déterminer tes périodes de fertilité et tu évites d’avoir des rapports pendant ces périodes.

• Les avantages ? C’est 100% naturel, sans produits chimiques.
• Les inconvénients ? Moins fiable que les autres méthodes, et ça nécessite de bien connaître ton corps.

7. La méthode du retrait (coitus interruptus)
Comment ça marche ? C’est simple : le partenaire masculin retire son pénis avant l’éjaculation.

• Les avantages ? Aucun produit chimique, rien à acheter, c’est naturel.
• Les inconvénients ? Ce n’est pas très fiable, et ça ne protège pas contre les IST. Mieux vaut l’éviter comme méthode principale.

Et si j’ai oublié de prendre ma contraception ?
Si tu as eu un accident (oubli de pilule, préservatif qui se déchire, rapport non protégé…), il existe la pilule du lendemain. Elle fonctionne mieux si tu la prends dans les 12 heures après le rapport non protégé, mais elle peut être efficace jusqu’à 72 heures. Attention, la pilule du lendemain n’est pas un moyen de contraception à long terme, c’est juste une solution d’urgence. Et surtout, elle ne protège pas des IST !

Protéger son corps contre les IST : c’est primordial !
Les IST sont plus fréquentes qu’on ne le pense, et certaines peuvent avoir des conséquences graves sur la santé, comme le VIH ou l’hépatite. Le préservatif est vraiment la meilleure protection contre les IST, peu importe le type de rapport sexuel (vaginal, anal, oral). Même si tu utilises une autre méthode de contraception, pense à mettre un préservatif pour te protéger et protéger ton ou ta partenaire !

Comment choisir la méthode qui te convient ?
Le choix de ta méthode de contraception dépend de toi, de ta santé, de tes préférences, et de ta vie sexuelle. C’est important d'en parler avec un professionnel de santé pour choisir celle qui correspond le mieux à tes besoins. Un médecin, une sage-femme ou une conseillère en santé sexuelle peuvent te guider pour trouver la méthode qui te met à l’aise.

En résumé :

• La contraception : Choisis une méthode qui te correspond et qui te permet de te sentir à l’aise.
• La protection contre les IST : Le préservatif est la seule méthode qui te protège à la fois contre les IST et les grossesses non désirées.
• Consultation médicale : Si tu as des questions ou des doutes, n’hésite pas à consulter un professionnel pour être sûr(e) de faire le bon choix.

Quelques ressources utiles :

• Le Planning Familial : Des infos complètes et des conseils pratiques sur la contraception et la sexualité.
• Site : https://www.planning-familial.org
• La Fédération Nationale des CIDs : Des centres d'information et de conseils sur la contraception et la santé sexuelle.
• Site : https://www.cidf.net

Le consentement : c’est quoi ?
Le consentement, c’est simple : c’est le "oui" clair et sincère d’une personne, qui montre qu’elle est d'accord pour faire quelque chose. Quand il s'agit de sexualité, le consentement est essentiel. Cela veut dire que tu dois t’assurer que l’autre personne est enthousiaste, libre de dire oui et qu’elle le fait sans pression.

Comment savoir si l’autre consent ?
Le consentement, ce n’est pas juste un "oui" sec ou un geste. Il faut que ce soit un "oui" clair et volontaire. Voici ce à quoi il faut être attentif :

• Le consentement verbal : Un "oui" direct et affirmé, c’est la base. Si la personne dit "non" ou semble hésitante, c’est un signe que ce n’est pas le bon moment.
• Le consentement non verbal : Parfois, le corps parle aussi. Si quelqu'un se rapproche de toi, te touche, ou semble réceptif, cela peut être un signe de consentement. Mais attention : l'absence de mouvement, de sourire, ou d’enthousiasme n’est pas un "oui".
• Les limites : Chaque personne a des limites différentes. Respecte-les. Il est essentiel de prendre le temps de comprendre et de respecter ce qui est confortable pour l’autre.

Quand le consentement n’est pas valide ?
Il y a des situations où le consentement n’est tout simplement pas valable. Voici quelques exemples à éviter :

• La pression : Si quelqu’un se sent obligé de dire "oui" à cause de toi ou d’une situation, ce n’est pas du consentement. Il faut que ce soit libre.
• L’incapacité à consentir : Si la personne est sous l’effet de l’alcool, de drogues, ou est trop fatiguée pour réfléchir clairement, elle ne peut pas vraiment donner son consentement.
• Le silence ou l’immobilité : Le silence ne veut pas dire "oui". Si quelqu’un ne réagit pas ou semble inconfortable, il vaut mieux arrêter.
• Le consentement retiré : Le consentement peut être retiré à tout moment. Si quelqu’un dit "stop" ou montre qu’il/elle ne veut plus, il faut immédiatement respecter cela sans discuter.

Le consentement, ce n’est pas une fois pour toutes
Le consentement, ce n’est pas un "oui" donné une bonne fois pour toutes. C’est un processus dynamique : tu dois toujours t’assurer que l’autre se sent à l’aise et qu’il ou elle est toujours d’accord pour continuer. Et surtout, tu dois respecter ses limites.

• Un acte spécifique : Si quelqu’un consent à un type d’intimité, cela ne veut pas dire qu’il consent à tout. Chaque acte intime doit être consenti séparément.
• Changer d’avis : Si quelqu’un décide qu’il ne veut plus continuer, il faut respecter ce choix, sans poser de questions.

Le respect : au-delà du consentement
Le respect, c’est bien plus que donner un "oui" ou un "non". C’est prendre soin de l’autre, écouter ses besoins, ses limites et ses désirs. Voici quelques principes pour y parvenir :

• Écoute active : Sois attentif à ce que l’autre te dit, verbalement et non verbalement. Les petits signes comptent.
• Respect des émotions : Ne minimise jamais ce que l’autre ressent. Si quelque chose te semble gênant ou inconfortable, prends-en compte.
• Égalité : Une relation saine, c’est une relation d'équilibre, où les deux personnes se respectent mutuellement, dans leurs envies et leurs limites.

En résumé :
Le consentement et le respect vont main dans la main. Le consentement, c’est le "oui" clair et libre, et cela peut être retiré à tout moment. Le respect, c’est être attentif aux besoins et aux limites de l’autre, sans jamais forcer ou insister. Si tu te soucies vraiment de l’autre, tu prendras toujours le temps d’écouter, de comprendre, et de respecter ses choix et ses désirs.

Des ressources pour aller plus loin :

• "Consentis" propose des vidéos et des conseils pour mieux comprendre le consentement et comment le pratiquer au quotidien.